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Actuellement, en Charente-Maritime, les échanges sont à la fois denses, complexes et variés. L'auteur présente une grande rétrospective (voies romaines, sentiers, ports d'exportation du Moyen Age, aventure du chemin de fer...) et une analyse fine de la structure géographique de la région.

Analyse de l'histoire de la place forte de La Rochelle et de la Vendée contre-révolutionnaire, de la décennie pré-révolutionnaire au seuil du Directoire.

Les liens personnels et politiques de l'ancien président de la République avec son pays natal. Contient un album de photos de François Mitterrand en Charentes.

Juillet 1972 : premier festival de musique de Saintes. Juillet 2001 : les Académies musicales en célèbrent la trentième manifestation. Au cours de ces trente années, l'abbaye aux Dames est devenue le lieu d'expression majeur du festival. Elle-même doit sa résurrection au succès des nombreux concerts organisés chaque été et lui-même doit une part de sa réussite à la magie retrouvée du lieu. D'où cette métaphore de l'abbaye aux Ames : les Dames ont disparu depuis long-temps, les Ames de la musique les ont remplacées comme identité et communion. L'histoire du festival ne se conçoit pas sans celle de l'abbaye, de même que l'abbaye n'existe aujourd'hui qu'en fonction de cette extraordinaire reconquête des sonorités à l'ancienne dont Saintes est devenue le symbole. Historique de l'abbaye aux Dames, réflexions sur la musique ancienne et contemporaine, évocations du festival depuis ses débuts, échos de la manifestation en termes d'identité locale, album-souvenir des nombreux artistes qui y ont participé, ce livre se veut aussi un hommage aux deux directeurs artistiques, Alain Pacquier et Philippe Herreweghe, qui ont su créer les conditions d'une utopie, en transformant une friche patrimoniale en véritable abbaye aux Ames.

Retrace la carrière politique d'E. Eschassériaux (1823-1906), député représentant du courant bonapartiste en Charente de 1849 à 1893.

Crazannes, «château du Chat botté», mais aussi premier manifeste de la Renaissance en Saintonge, s'offre à la prée de Charente comme un grand livre de pierre. Le sens de sa célèbre façade sculptée restait un mystère, que Nicolas Faucherre et Antoine Pellerin éclairent aujourd'hui d'un jour nouveau, celui d'un message codé par l'alchimie. Avec ses jeux de mots, ses symboles, son langage ésotérique et imagé, l'alchimie, cet art de transformer la matière, qui est aussi une quête de connaissance philosophale et une tentative d'explication globale du monde, connut une grande floraison au XVIe siècle, au point d'imprégner l'esprit du temps, celui des acteurs économiques et politiques pour le moins. Dans la région, l'intervention d'alchimistes est ainsi attestée, comme à Dampierre-sur-Boutonne, à Coulonges-sur l'Autize ou à La Rochelle, sans qu'on sache souvent qui, maître d'oeuvre ou maître d'ouvrage, était l'anonyme qui avait conçu ce langage codé compréhensible des seuls initiés. Mais n'est-ce pas dans l'épaisseur du mystère qui en entoure la genèse que réside la clef même de toute oeuvre hermétique? En croisant l'analyse archéologique et la culture alchimique, l'ensemble de la façade retrouve sa signification et sa cohérence; celle d'une «métaphysique opérative» magnifiquement inscrite dans la pierre. Pour parvenir au terme de leur enquête, les auteurs ont dû reconstituer l'étonnant parcours de certaines des sculptures, déposées, replacées, re-sculptées au cours des péripéties du classement, du déclassement et du reclassement du château au titre des Monuments historiques dans le premier quart du XXe siècle. Crazannes est donc bien un logis alchimique, au sens le plus authentique qu'il convient de donner à ce mot. On le sait, toute alchimie est aussi un enseignement: celui de Crazannes, guidé par les auteurs de ce livre, permet d'en apprécier l'immense richesse.

Des naturalistes, des écologistes et des régionalistes analysent les problèmes d'environnement propres aux pays charentais : la terre, le littoral, l'eau et les milieux humides, les milieux secs, les outils écologiques...

L'inventaire des 550 bateaux construits à Rochefort et dans l'estuaire de la Charente accompagné de 122 photographies représentant les divers navires sortis des cales de l'arsenal charentais.

Touchée par le paranormal dès ses jeunes années, l'auteur fait le récit de sa vie et raconte comment son sixième sens l'a amenée à porter secours aux autres.

Raconte la vie du marinier Ageasson, du récit de son enfance au milieu des marais salants à son embarquement sur la Catherine, un bateau de pêche à la morue se dirigeant vers les Terres-Neuves. Relate la vie à bord et le courage des marins, les diverses sortes de pêches, la bataille avec les pirates voleurs de morues, etc.

Retrace le parcours des deux officiers de marine, le commandant Hubert Meyer et le vice-amiral Ernst Schirlitz, qui négocièrent pendant huit mois la fin du siège de La Rochelle par les Allemands. Grâce à ces négociations, Schirlitz responsable du commandement de la côte Atlantique et de celui de La Rochelle depuis 1944, ne fit pas détruire la ville malgré les ordres de l'état-major d'Hitler.

C'était le temps des congés payés, des baignassoutes, des gens des villes qui venaient barboter dans la Gironde, tout réjouis et ol arrangheait beun la sauce. Leurs drôlesses et drôles, c'étaient nous. Nous jouions, nous nous battions, nous nous aimions dans un paysage aujourd'hui inconnu.

Cheminer aux côtés de Victor Billaud (1852-1936), c'est découvrir sa fameuse Gazette des Bains de Mer de Royan sur l'Océan, ses cartes postales et son guide du touriste; c'est se plonger au coeur de Royan d'hier, à la fois tranquille ville d'hiver et brillante station balnéaire, fière de ses casinos et de sa vie mondaine.

La Rochelle au quotidien sous la botte allemande. Ce titre, surprenant au premier abord, résume en réalité deux idées complémentaires. C'est d'abord le quotidien des Rochelais coulant une vie paisible qui, soudainement, vont devoir changer leurs habitudes en 1940, pour être, peu à peu, écrasés par une cascade d'obligations, d'interdictions et de sanctions auxquelles ils n'étaient pas préparés. Ce sont aussi les journaux, très lus à l'époque, qui soudainement se réduisent à trois hebdomadaires, et dont les articles sont de plus en plus censurés, pour faire place à une presse de propagande allemande, rédigée en français, par leurs propriétaires collaborationnistes. L'intérêt de cet ouvrage réside dans la volonté affichée de ne pas prendre parti, il montre uniquement le vécu des Rochelais d'après la presse de l'époque, sans cautionner les propos pernicieux qui étaient monnaie courante en ce temps-là.