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Une série de meurtres dans une paisible ville de province plus vouée aux bains de mer qu’aux bains de sang. Une beauté vénéneuse qui arbore toujours une fleur de gardénia. Une enquête au rythme jazzy, donc forcément improvisée, irrégulière et énergique. Et pour couronner le tout, un enquêteur qui n'a rien d'un dur-à-cuire. « Le polar et le jazz, mauvais genres longtemps marginalisés, étaient décidément faits pour se rencontrer. » (Comité de lecture du Croît vif) Professionnel de l’image, Jacques-Edmond Machefert aime les mots et le jazz.
À partir de 1996, il publie un recueil de nouvelles et six romans régionaux souvent teintés d'humour noir. En 2011, il apporte sa pierre à la sauvegarde du patois saintongeais en participant à un ouvrage collectif, L’Air du Pays. Dans Les Amants du mort-d’eau, il ébauche le personnage attachant de Marc Vermeuil que l’on retrouve dans Royan Garden Blues.

Marc Verneuil, jeune quadra, prend une décision qui, l'espère-t-il, va remettre son existence sur les bons rails : il pose une plaque, une simple plaque sur la porte de son studio « Marc Vermeuil, écrivain public ». Puis il rédige une petite annonce dans Le Charentais, parmi les publicités pour voyantes, marabouts, et autres joyeusetés plus ou moins légales. Le début de la gloire, en somme... Et elle ne se fait pas attendre, cette gloire, elle dépasse même toutes ses espérances, le poussant dans ses retranchements, l'obligeant à vivre des péripéties, des aventures, qu'il pensait jusqu'alors réservées aux autres. Un changement de vie radical et inattendu pour une simple plaque rivée sur une porte... Qui l'eût cru ? Dans ce roman déjanté, Jacques-Edmond Machefert transforme un Royan hivernal et morne en un lieu de toutes les surprises et de tous les dangers.