«Il ne faut rien regretter, Séverine : nous avons vécu une belle aventureà» Telles étaient les dernières paroles de Pierre, qu’aujourd’hui Séverine se remémore en arpentant à nouveau le Paradou. Lui, le petit valet insignifiant ; elle la demoiselle du château. Séverine se souvient qu’ici même, entre le feu de la forge et l’eau de la rivière, il lui avait offert un résidu de haut-fourneau qui ressemblait au modelé délicat d’un visage féminin, le sien peut-être.
C’était à l’époque lointaine où l’industrie avait envahi les vallées les plus reculées.